La mise en œuvre efficace des projets nécessite des bilans à mi-parcours en vue de capitaliser les éléments de réussite, tirer des leçons sur les difficultés/échecs, réajuster le processus et les outils mis en place afin de mieux réussir la suite de l’exécution des activités. En 2023, au cours de la mise en œuvre des activités du projet SSF au Togo, des résultats positifs ont été enregistrés d’une manière générale. Au-delà de ces résultats positifs, certaines difficultés ont été également relevées. Pour aborder dans la sérénité l’année 2024, un atelier bilan est organisé afin d’échanger avec toutes les parties prenantes pour plus d’efficacité dans l’exécution future des activités. Au total 30 participants dont 06 femmes ont pris part à cet atelier tenu ce 1er février 2024 à Lomé. Ces participants sont venus de la Direction générale de l’AENF, des 11 communes partenaires et des nouveaux réseaux régionaux d’AENF. A l’issu des travaux, les difficultés majeures et les bonnes pratiques ont été relevées, les pratiques qui peuvent entraver la bonne mise en œuvre des activités ont été identifiées et les dispositions ont été prises pour une mieux réussir l’année 2024.
En termes de difficultés enregistrées, les participants en ont relevé trois, notamment :
- le problème de décaissement des fonds qui a persisté dans trois communes,
- le non respect des délais de consommation budgétaire
- le retard dans la transmission des rapports techniques et financiers.
Malgré ces difficultés, l’assistance a pu relever des bonnes pratiques qui ont permis d’engranger des succès. Il s’agit notamment de :
- l’implication des Contrôleurs financiers à l’atelier de démarrage de la seconde phase du projet organisé en mars 2023 et qui a permis de faciliter le décaissement des fonds dans les autres communes partenaires,
- la bonne collaboration entre les autorités communales et toutes les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre du projet,
- le choix des AGR par les apprenants, etc.
En marge de ces bonnes pratiques, des pratiques susceptibles d’entraver la bonne exécution des activités ont été également relevées, il s’agit entre autres de :
- mauvais ciblage des apprenants,
- l’insuffisance dans la communication entre les premiers acteurs impliqués
- retard dans la transmission des pièces justificatives.
Cependant, pour mieux réussir l’exécution des activités en 2024, les partenaires ont été conviés à améliorer la communication entre tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des activités, respecter les procédures édictées par les Contrôleurs financiers et Trésoriers publics, et en fin respecter les termes du contrat de subvention de DVV International.