« Sauver la nature », une initiative développée par les membres du CEC de Gouzoureye dans le cadre de la recherche d’alternatives locales face au changement climatique.

La commune de Gouzoureye, région de Gao à l’instar de toutes les régions du Mali, subit les effets du changement climatique. Certes, les causes sont différentes d’une région à une autre, mais convergent tous aux mauvais comportements des communautés face à l’environnement et à la mauvaise exploitation des ressources naturelles.

Dans la commune de Gouzoureye les effets néfastes du changement climatique sont visibles à travers des inondations, le manque de pâturage, la dégradation des terres cultivables, la rareté ou l’irrégularité de pluies etc. face à cette situation, les membres du centre d’éducation communautaire ont échangé dans le cercle REFLECT pour parvenir à une action pouvant être dupliqué à l’échelle régionale. Les réflexions ont abouti à la mise en œuvre d’actions pour restaurer les terres dégradées, vu le potentiel de la commune en termes de maraichage et d’embouche.

L’idée de projet fut développée avec l’appui technique du gestionnaire pour la conception et l’accompagnement stratégique de la Mairie pour la recherche de partenaires en vue de concrétiser cette initiative noble. Cette démarche participative a permis d’avoir un accompagnement technique et financier d’une organisation locale du nom de UAVES.

Pour une durée de trois (3) mois d’exécution, le projet prévoit la restauration d’un hectare de terres dégradées avec la confection de demi-lune pour un écartement de deux mètres entre les demi-lunes sur une profondeur de vingt (20) cm. L’installation des demi lunes, constituées en quinconce, permet de récupérer les eaux de ruissellement afin de pouvoir semer des graines de cram-cram. Il est ainsi créé une zone de pâturage pour les ruminants mais également une grande partie de terres est restaurée. Lancée en Mars 2025, les résultats de ce projet seront portés à l’échelle communale pour un développement harmonieux et équilibré. 

L’essentiel du travail est fait par les membres du CEC pour un apprentissage et une appropriation à hauteur de souhait. Les membres seront donc des viviers/multiplicateurs et porteront l’expérience à l’échelle communale voir régionale.

Un bel exemple de la transversalité de l’éducation des adultes !!!